Trouver son orientation professionnelle : conseils clés
Pour la plupart d’entre nous, trouver son orientation professionnelle est un véritable casse-tête et souvent il s’agit d’une quête bien plus longue que ce que l’on croit.
Le mot « travail » vient du latin tripalium qui était un instrument de torture composé de trois pieux, ce qui ne donne pas vraiment envie de de s’y mettre…
Pourtant d’autres penseurs et philosophes voyaient dans le travail un moyen de s’épanouir. Confucius, un philosophe chinois, disait la chose suivante : « Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».
Le métier que l’on exerce résulte de nombreuses variables et notamment de celle du choix, de s’investir dans tel ou tel domaine. Mais pas question de se mettre la pression, à notre époque il est très commun de changer de voie ou d’orientation professionnelle au cours de sa carrière ou même de se réorienter pendant ses études.
Generation, une association à but non lucratif qui mobilise, forme et insère les jeunes dans un emploi digital durable, livre quelques étapes pour aiguiller cette recherche du métier idéal (s’il existe) à travers une orientation professionnelle réussie.
Première étape de l’orientation professionnelle : se demander ce que l’on aime vraiment
Cette étape peut paraître très facile, pourtant elle demande une réelle introspection. Il est nécessaire de se poser les questions suivantes : qu’est-ce que j’aime faire de mon temps libre ?
Il y a certaines activités qui font passer le temps si vite que l’on ne s’en rend même pas compte. Il est donc question d’identifier ce qui nous rend fondamentalement heureux et nous passionne. Il peut s’agir du contact avec les autres, d’une pratique artistique, sportive ou de l’amour de la rhétorique (ceux qui aiment avoir raison tout le temps se reconnaitront) !
S’il est difficile de déterminer une passion en particulier, notre entourage peut s’avérer d’une aide précieuse, les gens qui nous entourent nous connaissent bien et peuvent parfois mettre le doigt sur quelque chose d’évident que nous ne voyons pas. On pourra leur demander quelles sont selon eux nos qualités et nos points forts, une étape primordiale pour réussir son orientation professionnelle.
Deuxième étape de l’orientation professionnelle : rien de mieux que la pratique
L’écrivain brésilien Paul Coelho dit qu’« il n’y a qu’une seule façon d’apprendre : c’est par l’action ».
Il n’y a que par l’expérience que l’on peut vraiment savoir ce qui nous convient, ce qui nous anime, ce que l’on aime faire. Cela peut passer par des stages, des contrats à durée déterminée et des formations. Mieux vaut prendre un peu plus de temps pour s’orienter intelligemment plutôt que de se lancer à corps perdu dans une voie qui ne nous convient pas tout à fait. L’expérience professionnelle est une sorte de test d’orientation grandeur nature !
L’état d’esprit aussi est très important. Une étude* menée par le conseil national d’évaluation du système scolaire en 2018 a montré qu’1/3 des jeunes étaient stressés par leur orientation professionnelle. Un chiffre bien trop important à notre goût ! Il est tout à fait normal de ne pas savoir quel métier on va vouloir exercer toute sa vie, c’est pourquoi les expériences sont importantes.
Grâce au monde connecté dans lequel on vit, s’il n’est pas possible d’effectuer un stage, il est tout à fait possible de discuter sur des forums ou des groupes Facebook avec des gens qui exercent un métier qui nous fait de l’œil.
Troisième étape de l’orientation professionnelle : s’informer sur l’actualité
Cette étape peut paraître éloignée du processus de choix d’une formation ou d’un métier. Pourtant elle est essentielle. Pourquoi ? Et bien pour trois raisons :
Premièrement, parce que la variable du marché et de son état est primordiale pour choisir un métier (taux d’embauche, niveau d ‘études requis etc.).
Deuxièmement parce que cela peut donner des idées de métier que l’on ne connait pas encore.
Et enfin parce que cela est un bon test d’orientation et de motivation !
Prenons l’exemple de Mathilde, une jeune bachelière de 18 ans qui aimerait bien être journaliste. En se renseignant sur ce métier, elle se rendra peut-être compte que la demande est très forte. Elle verra aussi et que l’information est diffusée partout et en s’intéressant au journalisme elle découvrira certainement beaucoup d’autres métiers, notamment dans le digital, comme celui de la communication digitale. Si sa motivation pour devenir journaliste persiste, malgré les nombreuses informations qui tendent à montrer qu’il est difficile de faire sa place, alors c’est la voie qu’elle doit choisir. Sinon, elle pourra découvrir d’autres professions qui sont aussi en lien avec l’information et qui lui conviendront davantage.
De manière générale nous ne pouvons qu’encourager la curiosité, c’est en cherchant et en fouillant que l’on trouve de vrais trésors !
Quatrième étape de l’orientation professionnelle : se tester !
Il existe des centaines de tests d’orientation mais nous avions envie de vous parler d’une méthode en particulier, la méthode IKAGAI. Il s’agit d’une philosophie japonaise qui permet notamment de trouver son orientation professionnelle et sa voie. En japonais IKAGAI signifie « raison d’être » ou « joie de vivre ». Le principe est que le sens de notre vie se trouve en plein milieu de quatre indicateurs qui sont les suivants : ce que l’on aime, ce dans quoi nous sommes doués, ce pourquoi nous pouvons être rémunérés, et ce dont le monde a besoin. Lorsque l’équilibre n’est pas trouvé et que l’un des facteurs est manquant c’est alors que de nombreuses frustrations peuvent apparaître.
Il n’existe pas une seule méthode précise pour trouver le sens de sa vie avec IKIGAI mais voici quelques lectures qui pourraient être utiles :
- La méthode Ikigai
- Trouver son Ikigai
- Le petit livre de l’Ikigai: La méthode japonaise pour trouver un sens à sa vie
La réflexion sur l’orientation professionnelle peut prendre du temps. Chaque nouvelle étape permet de se rapprocher de l’orientation la plus juste, le tout est de ne pas perdre patience et de préserver ! Comme disait Albert Einstein : « La vie c’est comme la bicyclette il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre ».
* Deux études sur le sujet menées par le Cnesco, l’une porte sur les 18-25 ans et le vécu de leur parcours d’orientation (1.158 jeunes interrogés entre le 24 septembre et le 13 octobre 2018). L’autre a été menée auprès des chefs d’établissement (1.271 d’entre eux interrogés en juillet 2018).
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