Insertion professionnelle : ce qu’a prévu le gouvernement pour aider les jeunes
Le plan de relance du gouvernement qui fait suite à la crise de la COVID-19 aura comme objectif entre autres de participer à l’insertion professionnelle des jeunes sur le marché du travail. Alors que le taux de chômage des jeunes était de 19,6% en 2019, leur insertion dans la vie professionnelle est une priorité pour le gouvernement, un « plan jeunesse » fera l’objet de plusieurs mesures qui viseront à aider les 700 000 jeunes qui arrivent sur le marché du travail cette année.
Generation, une association à but non lucratif qui mobilise, forme et insère les jeunes dans un emploi digital durable, dévoile quelques mesures clés de cette réforme.
Une insertion professionnelle qui a du sens : 100 000 nouvelles places en service civique
Le service civique était déjà une priorité pour Emmanuel Macron lors de sa campagne et ces 100 000 places représentent un doublement de l’effectif.
Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général. Il est ouvert aux 16-25 ans et élargi à 30 ans aux jeunes en situation de handicap. L’objectif du service civique est de proposer aux jeunes une mission qui leur permet de donner du sens à leur engagement. Les jeunes qui sont intéressés par un service civique peuvent participer à des missions d’intérêt général dans l’un de ces neuf domaines d’interventions :
- solidarité
- santé
- éducation pour tous
- culture et loisirs
- sport
- environnement
- mémoire et citoyenneté
- développement international et action humanitaire
- intervention d’urgence
Les missions sont rémunérées par l’État sous forme d’indemnités.
Une option très intéressante pour ceux qui se posent des questions sur leur orientation et leur future vie professionnelle.
Le levier économique pour aider à l’insertion professionnelle : exonération temporaire des charges pour les jeunes
Afin de relancer l’embauche rapidement dans le contexte de la COVID-19, l’État promet un dispositif de deux ans qui exonérera de charges les employeurs de jeunes peu qualifiés visant ainsi à favoriser l’embauche. Le système mis en place depuis le mois de juillet concerne les jeunes de moins de 25 ans.
L’objectif est d’encourager les entreprises à embaucher des jeunes sans craindre de payer des charges trop importantes.
Focus sur la formation professionnelle
200 000 places seront ouvertes pour les jeunes qui sont en demande d’emploi afin de leur permettre d’accéder à une formation professionnelle qualifiante de qualité. Une formation est souvent assez courte, au maximum un an et permet à celui qui la suit d’être opérationnel directement. Après l’avoir suivie, on obtient une attestation de présence en fin de formation. Il en existe beaucoup dans de nombreux domaines et permet d’attester de compétences spécifiques pour intégrer le milieu professionnel avec de meilleures armes.
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Insertion professionnelle des jeunes éloignés du marché du travail : le contrat d’insertion
Plus de 300 000 contrats d’insertion permettront aux jeunes les plus éloignés de la vie professionnelle d’intégrer le monde du travail. Il existe de nombreux types de contrats d’insertion :
- Le contrat unique d’insertion (CUI) : il offre une formation à l’employé en parallèle de son emploi et apporte une aide financière à l’employeur afin de favoriser cette pratique. Il a été prolongé à une durée de 36 mois en raison de la COVID-19.
- Contrat adulte relais : il a pour but de rapprocher les personnes isolées de l’emploi à travers des missions de médiation sociale et culturelle. Il concerne les jeunes adultes de moins de 30 ans et résidant d’un quartier prioritaire, sans emploi.
- Garantie jeune : il s’agit d’un contrat signé entre un jeune de 16 à 25 ans en grande précarité et la mission locale afin de permettre au jeune de s’insérer dans le milieu professionnel et l’aider à sortir de la précarité.
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